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Et pourquoi pas, dis ?

9 avril 2019

Anniversaires

Oui, avec un S, parce qu'il y en a 2, en mars (on est en avril, je sais, j'ai honte).

Rosalie, d'abord. 14 ans dans ta tronche.

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(Mes copines m'ont mise dans le top 3 des plus vulgaires, je t'ai dit ? Je ne vois absolument pas pourquoi !?!)

Pour ses 14 bougies (je ne peux pas le croire... comment c'est possible, que j'aie une fille de 14 ans alors que j'ai 15 ans et demi dans ma tête ???), un beau programme et des cadeaux à la pelle.
Elle a invité 7 copines (au-delà, ça rentrait pas dans le camion) à déjeuner, on a sorti les burgers avec des ptits pains de chez Bossard (une tuerie) et des frites au four. Abibi s'est senti un peu seul, entouré par 8 ado-rables, 2 enfants et moi, seul contre 11, ahem, bam, au tapis, le seul zizi de l'assemblée. Mais on a bien rigolé !
Ensuite, direction le laser game, elle en avait très envie.
Enfin, elles sont revenues goûter, puis les parents sont arrivés et nous avons prolongé la soirée un peu tard, ce qui s'est avéré très sympa. On n'a pas si souvent l'occasion (jamais, pour ainsi dire) de se voir, entre parents de collégiens...
Côté cadeaux, le laser game, donc, deux places pour aller voir Angèle au Zénith en novembre, deux tee-shirts, une liseuse (par mes soeurs et mes parents ; celle qu'elle a eue il y a 2 ans -et qu'elle a utilisé plus de 400 heures, truc de ouf- a rendu l'âme, elle était désespérée, on n'a pas eu le coeur à la laisser plus de 2 semaines sans liseuse) (heureusement que son anniv arrivait, en fait !), un billet pour payer un (bout de son) stage de surf en juin.

"Le meilleur anniversaire de ma vie !"
(C'est son père qui était content, et qui n'a pas regretté du tout les chasses au trésor préparées à l'arrache avec amour, les déguisements en tout genre ; il était à peine vexé ! ^^)

Je suis toujours un peu émue de la voir grandir. J'ai adoré mon adolescence, pour plein de raisons, et je suis heureuse pour elle qu'elle vive tout ça.
Je la trouve assez épanouie, j'aimerais la voir plus extravertie, parfois, mais après tout, chacun son caractère... Elle a une chouette bande de copines, elle est serviable et a beaucoup de second degré (avec les parents qu'elle a, je comprends pas pourquoi ?!?).

Je la kiffe, ma biquette numéro 1...

Tranquille transition pour maintenent évoquer ma biquette numéro 2... QUI A EU 10 ANS, PUTAIN !!!!!!

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On a passé un beau beau beau week-end d'anniversaire.

Le samedi, elle a invité ses copains/copines (3 garçons et 7 filles), ils ont du sauver la licorne d'une mort atroce, sérieux, sans eux, ç'eût été un carnage.
Le soir, on a fait apéro sur la terrasse avec les parents, encore un moment sympa, pendant que les enfants mangeaient des chips à l'étage en jouant à cache-cache (j'ai retrouvé des paquets de tuc vides dans des endroits improbables !).

Le dimanche, D-day, nous l'avons réveilée à la bougie. Une tradition familiale à laquelle on tient de plus en plus. Puis vue la météo de printemps, on a filé à la plage.
Mesquer, petit coin de paradis, où l'eau est presque turquoise (on n'est plus dans l'estuaire, c'est moins "gadoue", c'est beau, tu verrais). On a déjeuné sur la plage ou presque, petite balade sur le sable.
Tout au long de la journée, elle a pioché dans son sac magique, rempli des cadeaux de toute la famille.

Alors ? On offre quoi, à une petite fille de 10 ans ???
Un lecteur MP3. Elle en rêvait. Mes soeurs ont en fait pris un lecteur compatible avec Spotify. On n'a très peu de musique au format MP3, c'est pas toujours simple d'en récupérer. En revanche, on a un compte Spotify, et même un compte famille où chacun a le sien. Anita a des playlist très éclectiques et des goûts bien assumés. Elle était tellement contente !
Des fringues. Là aussi, ses goûts sont certains et originaux. Elle a un look très personnel qui ne passe pas inaperçu. Elle a donc eu une combinaison short en jean, deux tee-shirts, une veste à fleurs.
Un bandeau, une chaîne en acier.
Des BD. Plein.
Un jeu de société, The Game.
Le CD des enfoirés.
Et puis on voulait marquer le coup, comme pour la grande mais en pas pareil. Rosalie avait eu droit à une surprise par mois pendant 10 mois (allant d'un tour en bouée tractée à une journée shopping en passant par une copine qui dort à la maison, et j'en passe), Anita était sûre d'avoir la même chose.
Mais c'était mal nous connaître !
Non, pour les 10 ans d'Anita, on a décidé de lui offrir un voyage tous les 5. Elle a donc trouvé, dans son sac à cadeaux, des billets et un guide pour Copenhague. On décolle jeudi, on a hâte, t'imagines bien, on part 6 jours. Ce voyage remplit des critères importants pour Anita : pas trop de trajet pour y aller, peu de voiture sur place (pas du tout, même, puisqu'on va se déplacer en vélo !), un pays qu'aucun de nous ne connaît.

Ma biquette numéro 2, elle a tellement grandi, ces derniers temps...
Elle se connaît mieux, assume d'être sensible, sait respirer pour mieux repartir. Elle danse toujours autant, elle éclate de rire aussi fort qu'elle pleure, elle est très bavarde et cherche à décortiquer chaque phrase entendue.
Elle est tellement incroyable, tu la verrais !

BonS anniversaireS, mes fifilles chéries, je vous aime tant et tant !

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24 février 2019

Positivons

Cette deuxième semaine de vacances n'aura pas été idyllique. Bon.
Pourtant, il faut quand-même reprendre le chemin du travail, de l'école, c'est comme ça, on n'a pas le choix !

J'ai donc décidé de voir le bon côté des choses.

1). Dans 6 semaines, ce sera de nouveau les vacances. Yeah. Rien de prévu pour le moment, mais j'y réfléchis. Et puis des vacances où on ne fait rien, c'est bien aussi (sauf si tu les passes à éponger du vomi et faire des lessives, hein).
En plus, cerise sur le gâteau, on a un jour de rab puisqu'on devrait reprendre le lundi de Pâques. Donc on reprend le mardi.

2). D'ici là, on va fêter deux anniversaires, les quatorzans de Rosalie et les dixans d'Anita. Ça me met en joie.
*BAM*

3). Vendredi prochain, on a été invité à une petite soirée Mimosa, pour danser sur du Queen. Et depuis que j'ai vu Bohemian Rhapsody, je ne jure que par Freddy Mercury (sans blague, c'est un des meilleurs films que j'ai vu ces derniers années) (tututu, pas de mauvaise langue, évidemment que je n'ai pas été au cinéma toutes les semaines ces 14 dernières années, mais je n'ai pas non plus PAS ÉTÉ au cinéma du tout, tsss).

4). Il va y avoir les conseils de classe (donc 115 appréciations à rentrer), le brevet blanc (donc 30 looooooooooongues copies à corriger), mais une fois que ce sera fait, je vais me sentir légère-légère-légère.

5). C'est bientôt le printemps, et même si les températures actuelles sont bien flippantes pour un mois de février, on va pas se cacher que ce rayon de soleil pile dans mon dos, là, il est quand-même appréciable et apprécié.

6). Le 15 mars, dans 3 semaines (donc pile à la moitié), je vais voir Eddy de Pretto en concert. J'ai eu 2 places pour mon anniv, et je crois bien que je vais emmener ma fifille numéro 1...
Et le lendemain, je file sur Paris pour rejoindre ma tante, mes frangines et mes cousines pour voir une comédie musicale, cadeau de ma tante pour nos anniversaires respectifs.

7). Maïté ayant fait une gastro bien comme il faut, on devrait être peinard niveau microbes, au moins pour elle.
(D'ailleurs, je me réjouis que personne ne l'ait chopé au passage !)

8). Mes beaux-parents rentrent de leur trip de 7 semaines en Thaïlande après-demain, on va bien réussir à caser un moment où ils prennent les filles avant leur séjour au ski ?...
Qui a dit que tu te reposais à la retraite ?!?

9). On a décidé de relancer les invitations à domicile. Ouais, même en semaine, on est des fous.
Bon, maintenant, faut trouver les soirs où il n'y a pas danse, pas baston, pas déplacement, pas correction, pas... Sans commentaire...

Et toi ? Enfin en vacances, encore en vacances ou looser de la reprise ?...

20 février 2019

La semaine de rêve

C'est pendant que je vis une semaine cauchemardesque (et je pèse mes mots) que je décide de jouer la carte de la téléportation une semaine en arrière.
Ou la thérapie par l'évasion.

J'ai eu l'immense bonheur de vivre une semaine parfaite à la montagne, bien entourée.
On est partis au Grand Bornand, avec "quelques" copains.
Bon, ok, on était 30. 14 adultes, 14 enfants et 2 bébés. Rien que ça.
Pour l'occasion, on s'est offert une petite folie, un châlet incroyable à quelques kilomètres du village du Grand Bornand, en Savoie. Il était divisé en 4 appartements distincts, mais on avait aussi accès à une salle commune (avec des tables pour manger, un salon avec cheminée et une salle de jeux). Et surtout, cerise sur le gâteau, une piscine, un sauna et une salle de sports (note que je n'ai pas mis les pieds dans cette dernière, hein). Je n'oublie pas non plus les luges à disposition, les casiers chauffants pour les chaussures de ski (le luxe suprême), le pain livré tous les matins, les lits aussi confortables qu'un hôtel 5 étoiles (ces oreilleux, mon dieu !..) et la navette à 50 m de la porte.

Bref, si tu ajoutes à ça des conditions climatiques de FOLAÏ (25 cm les deux premiers jours, et du soleil à gogo le reste du temps, donc de la poudreuse) (sans déconner, ça faisait longtemps que je n'avais pas skié sur de la neige pareille), tu as tous les ingrédients pour une semaine réussie.

Tous les matins, on déposait 13/14 ème des enfants en cours (de l'ourson à la troisième étoile).
6/7 ème des adultes + Rosalie avaient donc 2h15 de liberté pour dévaler le plus de pistes possible. Youhou !!!
À midi, on pique-niquait avant de repartir skier tous ensemble, ou par petits groupes. C'était très émouvant de voir nos petits canards à la queuleuleu, tantôt se tirant la bourre pour être le premier, tantôt se tendant la main pour se relever ou se tirer dans les chemins.
Le soir, il y avait toujours une session luge et/ou piscine pour les enfants. Une fois couchés, on se retrouvait entre nous pour rigoler, bavarder, jouer.

Le kiff absolu.

Pour la logistique, on était 7 familles, et chacune avait prévu un dîner, avec les courses qui allaient avec. On avait aussi apporté de quoi petit-déjeuner, et de quoi faire des pique-niques pour les midis.
On s'était un peu rencardés avant, hein, histoire de ne pas se retrouver avec 7 tartiflettes. On a eu des menus variés : tartiflette (quand-même) ; saucisses lentilles ; magret de canard à la mangue et riz ; fondue savoyarde (parce que bon) ; hachis parmentier ; gratin de crozets aux poireaux ; boeuf bourguignon. Miam.

Et puis la semaine s'est terminée par un moment d'une beauté inouïe. Le genre de moment où tu te dis "et après... je peux mourir tranquille". Rien que ça.
Jeudi et vendredi, on a fait deux groupes, un qui s'occupait des enfants et un qui kiffait sa race. J'ai été dans la team Vendredi, avec Abibi et Rosalie, entre autres. On a pris le dernier télésiège, pour monter tout en haut, tout en haut, tout en haut de la montagne.
Et on a regardé le spectacle. Le soleil a pris son temps, ce n'était pas important, on avait tout le nôtre. Et puis on avait apporté de quoi nous réchauffer !
Le soleil a fini par se coucher, donnant au ciel des allures d'infini, je te promets, c'était fou.
Il a fallu redescendre, tout en bas, sans perdre de temps cette fois, pour gagner notre course contre la pénombre. Là aussi ça a été incroyable, cette longue descente seuls au monde !

Je pars au ski depuis mes 3 ans. Chaque année, mes parents nous emmenaient, mes soeurs et moi, entre 2 et 4 semaines. À Noël à Châtel, et en février aux Orres. J'ai des souvenirs de chacune de ces semaines (ou presque) tant elles ont rythmées mon enfance. En dehors du niveau de ski qu'ils m'ont permis d'atteindre, je ne les remercierai jamais assez pour m'avoir permis de vivre ça. Et à mon tour, je suis heureuse de partager ça avec mes filles.
La montagne enneigée, je crois bien que ce sont mes vacances préférées. Les activités sont toutes trouvées, fatigantes comme il faut et on a le droit de se goinfrer de fromage sans complexe. Le pied.

Je crois que je pourrais échanger une semaine au ski contre 3 semaines de vacances d'été. Ouaip.
J'entendais l'autre jour à la radio qu'un pourcentage infime des français partent au ski chaque année. Je sais combien on a de la chance de pouvoir se le permettre, parce que le trajet, le châlet, les forfaits, le matériel, ça coûte deux reins.

Mais tu sais quoi ? Ça les vaut carrément.

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5 février 2019

Quand c'est pas l'une, c'est l'autre

L'année dernière, à cette période exacte, nous nous faisions du mouron pour Anita.
Cette année, là tout de suite, c'est plutôt pour Rosalie.
Vivement l'année prochaine ! Chanceuse que je suis d'avoir 3 enfants, hein !

Blague (?) à part, être parent est un long chemin semé d'embûches, de noeuds dans la tête et autres joyeusetés.

L'an dernier, Anita ne trouvait pas le sommeil. J'en parlais d'ailleurs ici. Juillet 2017, ça nous rajeunit pas !
Et ça ne s'est pas vraiment arrangé. L'été s'est plutôt bien passé, mais rebelotte à la rentrée, de plus belle (si je puis dire, l'expression est très mal choisie), même. Nous avons (enfin elle a) enchaîné les nuits pourries et les soirées passées à pleurer, dans les angoisses et les pensées assaillantes, sans réussir à se reposer. Certains soirs, elle s'endormait à minuit passé, se réveillait parfois à 5h du matin, et c'était tout. Ça a duré un moment, ces conneries. Elle s'endormait en classe, de plus en plus souvent (TU M'ÉTONNES).
Anita expliquait que son cerveau ne voulait pas s'arrêter de penser. Où s'arrête la langue ? Que fait ma salive quand je dors ? Mais, quand on est mort, on va où ? Si les gens qui pensent à ceux qui sont morts meurent aussi, les premiers morts sont oubliés, qui pense à eux, alors ? Et j'en passe.
Il faut dire qu'à la mort de Florian, elle s'était montrée extrêmement touchée. Du haut de ses 4 ans, on lui a expliqué comme on a pu, mais pas sûr qu'elle ait tout compris... Le sujet de la mort était très anxiogène pour elle, sans qu'elle puisse penser à autre chose.
On a essayé plein de choses : psychologue, donc, homéo, plantes, relaxation, temps de lecture plus long, musique tranquille, petit carnet pour y écrire ce qu'il lui passait par la tête, câlins, fermeté, veilleuse, noir complet, osthéo... TOUT.
Et puis mon médecin m'a conseillé d'aller consulter une autre psychologue. Spécialiste en précocité, bla bla bla. J'ai été très sceptique sur le coup. Je connais bien le sujet des enfants précoces (dans mon entourage, au collège), et j'avoue que si j'ai toujours senti chez Anita une hypersensibilité, je ne l'ai jamais pensée HPI.
Mais nous avons quand-même pris RV. Heureusement, j'ai envie de te dire.
La psychologue a su trouver les mots. Des mots qu'Anita a entendus (et que j'avais déjà dits, mais on sait bien, quand c'est la maman qui parle, c'est pas pareil...). Elle a parlé de pensées en arborescence, elle a tenu à rencontrer le papa, aussi. Truc de dingo, lui aussi aurait des pensées en arborescence (SANS DÉCONNER ?!?!!).
Le diagnostic de précocité n'a pas été fait avec des tests et tout le toutim (pour quoi faire ?), mais il a été confirmé. Bon, ça me fait une belle jambe, hein, mais ce qui compte, c'est que la psychologue a trouvé le bon canal pour qu'Anita comprenne et entende. Ça a été un peu dingue, finalement.
Ça a été un peu mieux, quelques semaines.
Et puis des histoires de harcèlement à l'école se sont en plus greffés là-dessus, un positionnement délicat à l'école, que ce fût douloureux... Des larmes chaque soir, de la colère, on a alterné les "laisse tomber, ils n'en valent pas la peine" avec les "mais vas-y défends-toi" et les "mais n'importe quoi !". Rien n'y a fait, t'imagines bien.
On a évidemment abordé le sujet avec la maîtresse, qui a été très à l'écoute, qui est intervenue en classe. Ça a calmé les choses un moment, puis rebelotte.
J'ai contacté tous les parents de la classe (on se connaît tous bien, depuis la petite section), notamment ceux des enfants harceleurs. Sans dénoncer personne, en prenant des pincettes, j'ai expliqué que notre fille rentrait de l'école en pleurant tous les soirs, et que si j'avais conscience qu'elle pouvait être très pénible dans son comportement, je ne trouvais pas ça ni normal ni cool. Et je leur demandais d'avoir une conversation avec leurs enfants, pour savoir s'ils avaient vu quelque chose, s'ils savaient quelque chose, ce qu'ils en pensaient. Là, j'avoue, ça a été incroyable : la maman de la "meneuse" est la seule à ne pas m'avoir répondu. Tous les autres, y compris les parents de ceux qui participaient à la mise à l'écart d'Anita (imagine : le jeu à la mode à la récrée était le jeu secret "on dirait qu'on n'est pas copains avec Anita", et ceux qui y jouaient tournaient la tête dès qu'elle arrivait, ne lui répondaient pas si elle posait une question, etc etc... Sympa, non ? Et ce n'est qu'un exemple !...) m'ont répondu. Certains ont réalisé que leurs enfants étaient responsables, d'autres ont expliqué qu'il fallait dénoncer ce genre de comportement, d'autres aussi m'ont fait des retours sur l'image d'Anita au sein de la classe. Et tous m'ont remerciée de les avoir alertés et de leur avoir permis d'avoir une conversation là-dessus avec leurs enfants.
Mais Anita a demandé à retourner voir la psychologue. Ok.
Elle a repris tout ça avec elle. Comment répondre à ceux et celles qui se moquaient d'elle parce qu'elle pleure beaucoup ? Comment ne pas se convaincre qu'on est effectivement nulle, absolument pas digne d'intérêt et bête ?
C'est super important, de faire ce travail-là.

Je veux dire que depuis que je suis enseignante, j'ai eu à faire à quelques élèves harcelés. Il s'avère que très souvent, ce n'est pas la première fois que ça arrive. Le harcèlement comme fil rouge de toute une scolarité ? Presque. Au collège, les ados sont tout sauf tendres. En élémentaire non plus, sache le. C'est terrible, je sais.
Mais parce que la première fois, on se dit que ça va passer. Que c'est pas de bol. Qu'on est tombé sur des enfants méchants et malveillants, c'est tout.
Sauf que ce n'est jamais si simple... Et qu'avec le temps, les phrases odieuses qu'on a pu entendre s'insinuent, s'installent. L'air de rien.
Imagine qu'on te répête que tu es moche. Beaucoup. Souvent. Tu vas finir par le croire... Surtout si ça revient à l'adolescence à un âge bien connu pour l'épanouissement personnel et la prise de distance avec les événements douloureux. Bam, d'un coup, tu es convaincu que tu es effectivement moche et trop con, puisqu'ils le disent !

La psychologue a demandé à Anita d'écrire sur une feuille tout ce qu'elle entendait et qui lui faisait du mal. Puis, elle lui a dit d'en faire ce qu'elle veut.
Elle l'a chiffonné, repris, râturé, re-chiffonné, pour finalement le déchirer et le mettre à la poubelle. Ça lui a fait un bien fou.
C'était très symbolique, mais primordial pour ne pas ancrer en elle ces mauvaises pensées. L'effet de bien-être a été quasi immédiat. Note que ça n'aurait sans doute pas été le cas si c'est moi, sa maman, qui lui avait fait faire ce même exercice pourtant très simple.. (on sait bien que quand c'est la maman qui parle, c'est pas pareil...)
J'ai eu l'exemple d'une élève harcelée en 5ème, qui l'avait été aussi en CM1, et dont le problème avait été "résolu" en changeant d'école. Vital sur le moment, mais le mal s'est installé, tout doucement, insidieusement, et quand 3 ans plus tard, les insultes sont revenues (les harceleurs avaient changé, entre temps), elle a plongé. Au point de ne plus pouvoir venir au collège.
Cela ne se passe pas toujours comme ça, mais moi, je n'ai pas voulu prendre de risque pour Anita.
Certains enfants sont blonds, d'autres allergiques à la poussière, d'autres encore ne peuvent pas dormir la porte fermée. La mienne est hyper sensible. Du genre à prendre pour elle toutes les peines des autres. À préférer pleurer, pour éviter à ceux qu'elle aime de le faire.
Hyper sensible n'est pas un gros mot, mais c'est un trait de caractère pas tellement léger à porter sur soi...

On a aussi consulté une kinesiologue, ça a été une expérience de dingue, parce que la dame a parlé de harcèlement sans que j'ai besoin de le dire, rien qu'en "auscultant" Anita. Son corps, ses pupilles, son rythme cardiaque ont parlé pour elle. La kinesiologue a mis des mots sur des maux, et elle a ensuite fait travaillé Anita sur son rapport aux autres. Elle l'a décrite comme "coupée en 1000 morceaux", à force de s'occuper des autres, et lui a demandé de se recentrer, de penser à elle, de rester unie.
Deuxième effet bénéfique direct.
(Et encore une fois, quand c'est la maman qui parle, gna gna gna... Passer par une personne extérieure, neutre de sentiments, impartiale et objective, ça change tout. D'ailleurs, tous les professionnels que nous avons rencontré n'ont fait que re-dire ce que nous disions déjà (sans vouloir me vanter, j'ai une certaine expérience de la psychologie des enfants). Ça m'a rassurée sur les messages qu'on faisait passer, et ça m'a vexée -le mot est trop fort, mais t'as compris l'idée- de ne pas avoir été entendue, MAIS je sais bien que c'est nécessaire, cette dérivation du cercle familial).

Au final, je ne sais pas laquelle de ces démarches a fonctionné. C'est pas grave. Peut-être la combinaison de toutes.
Leur point commun a été que nous sommes tombées des personnes en qui Anita s'est reconnues.
Sa maîtresse, pour commencer. Qui a découvert il y a quelques années qu'elle était précoce, et qui se voyait beaucoup en Anita. Qui lui a dit plusieurs fois qu'elle comprenait parce qu'elle était pareil quand elle était petite. Elle a même eu cette phrase magique : "c'est vrai que c'est épuisant de pleurer beaucoup souvent, mais à côté de ça, quand on est heureuse, on l'est encore plus ! Toutes nos émotions sont plus fortes !".
La psychologue, aussi. Qui a fait comprendre à Anita qu'elle n'était pas bizarre ou anormale, mais juste elle. Et qui en plus lui a expliqué que son père était comme elle ! Alors là !!..
La kinesiologue, enfin. Qui a été presque au bord des larmes quand elle a posé ses mains sur Anita la première fois. Qui a dit "j'étais comme toi quand j'étais petite", puis "votre fille est un peu médium, vous savez ?" (c'est la deuxième fois qu'on me le dit... hum hum...).
Rencontrer des adultes qu'elle pourrait être plus tard, je crois que ça a drôlement aidé Anita à avoir moins peur de grandir.

Bref.

Maintenant, c'est à Rosalie, de montrer des signes de moins bien. Les hormones, bientôt 14 ans, les humeurs, ok, là aussi, j'ai une certaine expérience (ou une expérience certaine) de la chose. Mais je ne veux pas passer à côté d'un truc plus grave.
Ses "symptômes" ?... Devine.
Elle ne trouve pas le sommeil (hier soir, couchée 21h30, elle ne dormait toujours pas à 00h30...), a envie de bouffer la terre entière, elle est parfois complètement vide, pas envie, de rien. Elle dit qu'elle n'a jamais envie d'aller en cours le matin. Qu'elle ne sait pas pourquoi elle ne dort pas. D'habitude si forte, si constante dans sa gestion des événements, là, les larmes lui montent aux yeux trèèèèèèèèèèès facilement. Elle oublie des choses très souvent, alors que jamais jusque là.
Que des petites choses, rien de dramatique.

MAIS.

Mais je suis vigilante. Est-ce qu'elle vit mal sa place d'aînée ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose dont elle ne veut pas me parler ? Est-ce que ?...
Elle a mis un certain temps à me dire qu'elle ne dormait pas, parce que -JE CITE- elle ne voulait pas que je l'"envoie chez la psy comme Anita". La bonne blague.
Alors j'y ai été tout doux. Je lui ai dit que je ne l'y emmènerai pas de force. Et que ce n'était pas mon but dans la vie d'aller chez le psy avec mes enfants.
Et j'ai commencé par le début : notre médecin généraliste. Elle suit Rosalie depuis sa naissance, et même si elle ne la voit pas beaucoup (parce qu'elle est hyper rarement malade !), elles se connaissent bien malgré tout. Notre doc l'a fait un peu parler. Elle a bien vu que la difficulté à s'endormir n'était qu'un symptôme de quelque chose de plus profond. Elle a expliqué qu'elle pouvait lui donner de quoi régler ses problèmes d'endormissement, mais que ça ne changerait rien au fond du problème. Et elle a réussi à la convaincre que c'était sans doute le bon moment d'essayer de parler à quelqu'un dont c'est le métier. Faire parler les gens.
On a donc RV jeudi.

J'ai hâte !

(Nan, j'déconne).

Je te raconterai, si ça t'intéresse.

Être parent est un long chemin semé d'embûches et de remise en question.
Et bordaÿl que ça peut être fatigant....

29 janvier 2019

Manger moins de viande

 J'ai toujours dit que jamais, JAMAIS, je ne pourrais.

Être végétarienne ? Pas pour moi. J'ai toujours mangé beaucoup de viande. Mon père était du genre à faire de la viande rouge -saignante- à chaque repas. Abibi est du genre à dire "et avec ça, on mange quoi ?" quand on a que des légumes dans l'assiette (ça marche aussi s'il y a que des féculents, ou les deux, hein).

Longtemps, j'ai assimilé les végétariens à des croqueurs de graines et de salade. Le tofu ne m'inspire rien, enfin rien de bon en tout cas. J'ai longtemps eu du mal à comprendre qu'on se passe du plaisir de manger une bonne entrecôte ou d'un poulet rôti.
J'aime le saucisson, tous les jambons, le poulet, le boeuf, le porc, pas l'agneau, l'andouillette, bref t'as compris l'idée.

Mais force est de constater que nous n'avons plus vraiment le choix...

Consommer de la viande trop souvent est mauvais pour la planète. L'élevage, la transformation, la conservation des animaux sont responsables d'une partie des émissions de gaz à effet de serre et de dioxyde de carbone.
C'est pas bien pour la terre.

Loin de moi l'idée de faire la morale à qui que ce soit, ma devise ayant toujours été "chacun fait ce qu'il veut/peut (avec ses ch'veux)".
Mais c'est comme pour limiter les déchets : on pourrait s'en foutre, mais on sait qu'on a tort.
Et surtout, on peut très bien faire un peu, c'est toujours mieux que pas du tout. Un petit pas après un petit pas, et au final, on aura parcouru une grande distance, à son rythme.

Il y a eu cette initiative du green monday, tu en as entendu parler ? Le principe, c'est de faire des repas sans viande tous les lundis.
Alors bon, déjà que le lundi, c'est souvent une journée moisie, mais si en plus, tu dois t'imposer un truc relou, hum... Comment dire ?
*NON*

Mais du coup, ça m'a fait réfléchir. On n'est pas obligée de le faire le lundi. On pourrait imaginer un green friday. Ou un green thursday. Ou...
Je me suis dit que je n'étais pas prête à ne plus manger de viande du tout. Mais que je pouvais faire un effort.
C'est comme ça que nous avons, dans la semaine, quelques repas sans viande. La semaine dernière, on s'en est passé 3 soirs.
Au menu : soupe ; riz aux épices ; soupe de coquillettes.
Cette semaine, on a mangé de la soupe ce soir, et on a prévu des spaghettis à l'ail et au citron, jeudi soir.
J'ai déjà épinglé d'autres recettes qui me donnent bien envie, sur Pinterest : les galettes de pois chiches et carottes, un dhal de lentilles et pois cassés, un gratin de patates douces.

Je te dis pas que les filles ne font pas la tête. Faut dire que Maïté est une bien-relou de la bouffe, depuis toujours. Tu as déjà vu un bébé en pleine diversification se tordre dans tous les sens pour NE PAS ouvrir la bouche ? Voilà. Elle a toujours aimé la compote de pommes, mais la pêche, elle n'en a jamais voulu. Les légumes ? Pas mieux. Même maintenant, à 6 ans, elle mange difficilement des fruits et légumes en morceaux. Elle se force à goûter, ne se fait plus vomir, mais on ne peut pas dire qu'elle saute au plafond quand il n'y a pas de jambon à dîner...
Rosalie n'est pas beaucoup plus facile. Enfin si, parce qu'elle a bientôt 14 ans, mais elle râle dès qu'il y a un micro bout de légumes qu'elle aime pas, et c'est un vrai radar à oignons.
Anita est, de loin, la plus simple. Elle mange de tout, assez facilement. OUF.
Alors je me débrouille pour mettre des féculents. Elle goûte les légumes, mais mange surtout le riz ou les pâtes. C'est pas si mal.

Je rajoute que quand on est partis à Berlin en amoureux, en novembre 2017 (je n'ai toujours pas fait d'article, la hon-te), on a eu le bonheur de manger dans un restaurant végétarien, et on s'est régalés. On s'est retrouvé là par hasard, les serveurs étaient tous tatoués, le lieu était improbable (dans une espèce d'usine, dans une rue bien cachée) et on a goûté des choses hallucinantes. Que je serai bien incapable de reproduire toute seule, mais sans doute que ça m'a permis de réaliser qu'on ne mangeait pas que de la verdure, quand on était végétarien.

Et c'est pas dommage !

Et toi ? Tu as des recettes végétariennes chouchou ?

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21 janvier 2019

Une grosse semaine, mais pas si dure, au fond

(Et il n'y a rien de sexuel, dans ce titre) (OUPS).

Depuis quelques temps, Abibi se déplaçait moins. Ou en tout cas ça faisait longtemps qu'il n'était pas parti toute la semaine.

Et tu sais quoi ? ÇA M'AVAIT PAS MANQUÉ, TIENS !

J'avais déjà écrit à ce sujet, d'ailleurs, il y a presque 3 ans : ça s'appelait le théorème de la grève. Me relire me fait tout drôle : je pourrais écrire la même chose mot pour mot.
Presque.

Il y a quand-même une nuance très nette : les filles grandissent. Et tout est plus facile.

(Ceci est un message d'espoir pour toi qui me lis avec des enfants encore petits, je te promets qu'un jour, on retrouve un peu de liberté, juré, craché).

Par exemple, la semaine dernière, Abibi est parti pour Belfort lundi matin (il devait prendre le train initialement à 6h, et il n'a pas entendu son réveil, il est parti en catastrophe à 7h30, gloups). Pas de bol, ce jour-là, il y avait grève de cantine, de périscolaire et j'avais en plus une réunion profs-parents de 4ème (dont je suis PP). Ben oui, ça aurait pas été marrant, sinon.Tu sais quoi ? Je gagne en maturité (je grandis, quoi), parce que je n'ai pas paniqué.
Pour la cantine, comme je n'ai cours qu'à 13h30, j'ai pu aller chercher Anita et Maïté à 12h15. On a rapidement déjeuné ensemble, toutes les 3, puis je suis partie vers 13h15 retrouver mes élèves.
Les filles, elles, étaient attendues à l'école à partir de 14h05. Elles sont donc restées 3/4 d'heure toutes seules, avec pour mission de ne pas s'entretuer, de ne pas faire de bétises et de partir à l'heure de la maison en pensant à fermer la porte à clé.
Ça a été l'occasion de revoir avec elles les règles de sécurité élémentaires : Est-ce qu'on ouvre quand ça sonne à la porte ? (NON) Que faire en cas de problème ? (On ne panique pas) Qui appeler ? (Ça dépend) Quelle est notre adresse ? (oui, Maïté, on habite en France, c'est vrai, mais le SAMU aurait du mal à te trouver si tu ne précises pas plus !...)
Je leur ai expliqué, pas seulement parce qu'elles allaient rester seules (ça arrive régulièrement, même si la plupart du temps, Rosalie est là), mais aussi pour toutes ces fois où elles pourraient se trouver confronter à un danger immédiat. 6 ans n'est pas trop jeune pour savoir qu'il faut faire le 15. Non ?

Bref, revenons à notre lundi midi. Avant de les laisser, j'ai évidemment mis un réveil à sonner pour leur donner le top-départ à l'école. J'avais aussi prévenu les maîtresses, pour qu'elles m'appellent dès 14h15 si elles n'étaient pas arrivées à l'école.
Ça s'est très bien passé. Maïté a bien écouté sa grande Tessoeur, à la maison ou sur le trajet de l'école, et Anita a pris son rôle très à coeur. Elle a fait un puzzle avec sa petite Tessoeur, lui a lu des histoires, l'a aidée à fermer son manteau et a pensé à lui mettre son bonnet.
Pour le soir, j'ai terminé mes cours à 15h30, j'ai donc pu aller les récupérer à l'école à 16h30, les déposer à la maison où elles ont sagement attendu que Rosalie rentre du collège, pendant que je retournais à mes rendez-vous parents-profs.
Je suis rentrée après 20h30.
Tu sais quoi ? Elles avaient dîné, s'étaient douchées et elles étaient couchées en train de bouquiner, chacune dans leur chambre. La table avait même été débarassée (bon, pas épongée, faut pas déconner, ça, je crois qu'elles pensent que j'adore ça, passer l'éponge, alors elles me le laissent tout le temps ! Merci, hein !).
Tu vois comme c'est plus facile, quand les enfants grandissent ?...

Le reste de la semaine s'est enchaîné tranquillement. Un quotidien ordinaire, entre le travail, les cours de danse (4 en tout), le théâtre, la guitare, la batterie. Quelques courses à faire.

Et puis... Jeudi soir.

Le jeudi, je termine mes cours à 14h, il n'y a aucune activité extra-scolaire à signaler.
J'avais juste à corriger mes copies de 3ème, j'avais prévu de passer acheter des trucs en vrac (de quoi faire du muesli maison, si tu veux tout savoir, cette recette-là en particulier), des capsules Nespresso (je suis pas à une contradiction près, tu vois), je voulais aller m'acheter des chaussures de ski en soldes à Go Sport, avant d'aller à l'école chercher les filles.
Voilà, c'était pas compliqué, si ?

Je ne sais pas quand, ça a vrillé. Peut-être quand je me suis pris la tête avec le vigile de Go Sport (qui refusais de me laisser entrer avec mon sac à main, bref, je suis repartie sans mes chaussures bien énervée). Ou quand l'évier de la cuisine refusait de se vider et que j'ai du enlever tout ce qu'il y avait dans le placard, pour dévisser le truc qui contenait plein de bidules tous plus dégueu les uns que les autres. Ou quand Rosalie m'a demandé de lui faire sa dictée en chinois (une coquetterie se cache dans cette phrase). Ou quand Maïté devait apprendre sa poésie. À moins que ce ne soit celle d'Anita, plutôt difficile et longue. Ou quand j'ai réalisé que, pleine d'entrain, j'avais lancé une machine dans l'aprem et qu'il fallait que je l'étende (et que je détende la précédente, avant). Ou quand il a fallu faire un gâteau pour le goûter à l'école le lendemain.

Bref, je ne sais pas quand c'est parti en cacahuète, mais j'ai soudainement eu envie de tuer la terre entière (à commencer par le gars de Go Sport). Une humeur de dogue. Raaaaaaaaaaa. Remplie de colère et de ressentiment, et de "putain de merde mais bordel".

Une fois les filles couchées, je me suis planquée sous mon plaid tout doux devant la télé (et y'avait rien, puréééééééééééééééée), avec une tisane et du chocolat au lait.

Et puis vendredi est arrivé, et avec lui, le retour du mari, attendu comme le messie. Rien que ça.

Tu vois, tout est plus facile, en grandissant !

13 janvier 2019

2019, te voilà !

Bonsoiiiiiiiiiiiiiiiiir !

Je reviens par la petite porte, tout doucement, parce que ça fait un sacré bail que je ne suis pas venue par ici...
La honte...

Pourtant, j'aime vraiment me relire. Je m'étonne moi-même, parce que j'ai une mémoire de poisson rouge, alors parfois je me dis "oh tiens, j'avais écrit ça ? C'est pas mal !?!...".

Bref.

2018 est finie, et 2019 a commencé.
Je te souhaite une belle année toute neuve, qu'elle apporte son lot de bonheur(s), en évitant les soucis. Pour toi et ceux que tu aimes. Du bonheur et des arcs-en-ciel, tiens.

J'aime les bilans à peu près autant que les ptites listes que je fais sans cesse, avec un petit carré devant pour cocher au fur et à mesure. Et des ptites listes, j'en fais tous les jours, c'est dire.

L'an dernier, j'avais fait un top 13 de mes meilleurs souvenirs de 2017.
Cette année, j'ai très envie de faire une liste des choses que j'aimerais faire en 2019. Un genre d'objectifs (mais sans pression, hein). De motivation, plutôt.
Ça fait des années que je ne prends plus de bonnes résolutions, ou alors du type "mettre davantage de rouge à lèvres", "changer plus souvent de boucles d'oreilles", des trucs faisables, quoi ! ^^
Je ne suis pas contre les résolutions, d'ailleurs Ciloubidouille en parle très bien et je partage son avis. Mais sur moi, ça a un effet plutôt plombant. Du genre "malédiction". Je ne suis pas tellement mystique, pourtant, mais j'ai longtemps eu cette impression que si je DISAIS quelque chose à voix haute, ça allait me porter la poisse. Alors j'ai longtemps fait mes résolutions à voix basse, toute seule dans mon coin. Et j'ai rarement atteint mes objectifs !...

Bref, depuis quelques années, j'ai des rêves, des envies, j'en parle, et je ne mets plus aucun mauvais oeil là-dedans. Si j'arrive à faire ce que j'ai prévu de faire, je m'en félicite, et si ce n'est pas le cas, c'est pas grave, c'est que ce n'était pas le moment, un point c'est tout !

Pour 2019, j'ai très envie de :

1). Retourner au ski.
2). Fêter dignement les 10 ans d'Anita.
3). Mettre le camion en location, la maison aussi.
4). Repartir en vélo tous les 5.
5). Aller plus au cinéma, sortir boire des verres.
6). Ré-aménager la chambre de Rosalie.
7). Partir davantage en week-end.
8). Lire.
9). M'acheter un réveil pour virer mon téléphone de la chambre.
10). Arrêter d'aller sur IG avant d'éteindre pour dormir.
11). Reprendre la gym suédoise plus assidûment, continuer à danser.
12). Revoir le plus de comédies musicales possibles.
13). Apprendre à utiliser mon nouvel appareil photo.
14). Écrire.
15). Moins acheter.
16). Apprendre le Lindy Hop.
17). Manger moins de viande.

Des voeux, en voeux-tu en voilà.

J'ai lu sur le profil de Julie Pancakes un truc qui m'a interpellée.
En substance, elle propose qu'on arrête de se cacher derrière le "j'ai pas le temps" pour enfin se lancer et réaliser ce qu'on souhaite. Ça va de se mettre au yoga/sport/tricot à lire un bouquin en passant par apprendre l'anglais/la danse, à toutes ces choses qui font partie de nos rêves enfouis, et qu'on ne réalise pas forcément.
Là encore, ce ne sont pas des résolutions, mais plutôt des envies enfouies (c'est pas facile à dire, ça, envies enfouies !?!) qu'on n'écoute pas parce qu'on n'a pas le temps. Alors qu'on a tous conscience qu'il s'agit plutôt de ne pas savoir le prendre, ce temps.
Ça m'a interpellée, parce que je me suis demandé si je ne faisais pas ce que j'aimerais faire uniquement par réel manque de temps, par manque de motivation ou plus simplement parce que j'ai peur de ne pas y arriver...

C'est là que je me dois d'arrêter ma mauvaise foi.
Du temps ? J'en ai, au moins un peu. Je fais plein de choses, j'ai une vie bien remplie, je travaille à temps plein avec un mari absent et 3 enfants, mais je trouve quand-même du temps. Je trouve bien du temps pour regarder plein de choses inspirantes sur IG, pour lire un tas de blogs qui me font réfléchir ou me créent des besoins. Donc le temps n'est pas le problème du tout. La gestion du temps, là, j'dis pas, en revanche !
L'envie ? Là aussi, j'ai envie de beaucoup de choses, j'en réalise certaines, et si je ne le fais pas, j'arrive à me dire que c'est que je n'en ai pas vraiment envie, dans le fond. Et je ne me flagelle pas de ne pas avoir fait. Pas de regret, ça ne sert à rien, quoi.
La trouille ? Ça, c'est clair. Je me "bride" en me disant que ça n'a aucun intérêt de ne pas aller au bout des choses. Pourquoi commencer un truc si c'est pour pas le finir ? Et puis, franchement, je n'ai pas assez de talent pour prétendre être légitime. Qui ça va intéresser ? Hein ?... Et puis par quel bout commencer ???
Ou le syndrôme de l'imposteur.

C'est très brouillon, ouh la la !!!

Mon rêve, c'est d'écrire un livre. Sauf que je n'ai ni le sujet, ni le début d'un commencement d'une idée. Je ne suis même pas d'accord avec ce que je veux : écrire directement sur ordi ou à l'ancienne, sur un cahier ? Ou les deux ?
Et je ne suis surtout pas sûre d'en être capable...

Mouais, c'est pas gagné, tout ça...

Bonne année !

 

28 novembre 2018

Mes gestes verts

Verts comme écolos.

En ce moment, sur les réseaux sociaux, il y a un mouvement Onestprêts. Une initiative qui vise à proposer chaque jour un petit défi vert fastoche à réaliser. Aucune culpabilisation, aucune pression, il n'y a pas de pffff-ça-sert-à-rien-d'tes-façons. Seulement l'idée que si chacun fait un petit peu, ça fait beaucoup.

On est tous d'accord que de se lancer ou pas n'est pas un sujet : on doit le faire. À notre rythme, avec les moyens financiers, temporels dont on dispose.

Je suis comme tout le monde, il y a des choses auxquelles je ne suis pas prête de rénoncer. Il y a aussi des moments où je réalise que si les pouvoirs publics, les industriels, les lobbies, eux, ne font rien, sans doute qu'on y arrivera pas complètement. Ça me déprime autant que ça me donne envie de hurler, mais ce n'est pas une raison.

Qu'importe. Si nos petits riens écolos ne font pas de bien, ils ne font pas de mal non plus, et je pense que ça vaut le coup d'essayer.
Je dirais même qu'on a le DEVOIR d'essayer, chacun à la hauteur de nos moyens.

Pour ma part, je suis @onestprêt depuis le début du challenge, et je suis plutôt fière de voir que ce qui est proposé pour le moment, je le fais déjà. À peu près, quoi.

Je prends vraiment rarement les sacs plastiques dans les magasins. J'ai toujours sur moi des sacs en tissu, et si je les ai oubliés, tant pis pour moi, je porte comme ça. J'avais qu'à pas les oublier. Et ceux que j'ai, je les recylce en sacs poubelle, évidemment.
Je fais mon ménage uniquement au vinaigre blanc. Je l'achète en vrac (j'apporte ma bouteille vide à chaque fois), je le dilue dans une bouteille avec laquelle je remplis des pchiiitts pour pchitter, donc. Un flacon à chaque étage, et hop, toilettes, cuisine, salle de bains, sols, on ne lave qu'avec ça. Parfois, quand l'envie me prend, je rajoute des écorces de citrons ou d'oranges dans la bouteille. J'utilise des lingettes en microfibres que je lave après usage.
Je suis passée au savon en pain pour le corps pour nous, et pour les filles, j'achète des recharges de savon liquide (parfois même je rajoute un peu d'eau dans le flacon pompe, personne n'y voit rien). J'ai testé le sahmpoing solide, aussi. J'ai un peu tâtonné, j'ai même cru que j'allais devoir abandernner l'idée parce que ça me grattait le cuir chevelu, avec pluie de pellicules et tout le toutim. Mais en persévérant un peu, je crois que le beignet anti-pelliculaire que j'ai trouvé à la Biocoop me convient.
Je fabrique mon déo moi-même.
J'ai un gant magique pour me démaquiller : un peu d'eau, et pouf pouf, c'est magique !
Je porte une mooncup depuis presque 10 ans, je viens d'ailleurs d'en changer. J'ai eu un mal fou à me décider : quand j'ai commencé, il y avait quasi un seul modèle en 2 tailles, et là, j'avoue que l'offre a drôlement évolué !...J'ai choisi une cup trouvée à Monop, fabriquée en France. Parfait. Je ne m'en séparerais pour rien au monde. Je pense maintenant à investir dans des culottes menstruelles pour les jours au flux plus important (je rajoute toujours des serviettes, j'ai l'angoisse de la tâche rouge au tableau devant mes élèves), ou dans des serviettes lavables, ou les deux. Parce que j'aimerais que Rosalie s'y mette... Elle ne veut pas entendre parler de mooncup (elle a 13 ans et demi et seulement 3 ans de règles derrière elle, bon, je comprends un peu...), mais elle veut bien tester les culottes et les serviettes lavables. Je me dis qu'avec 3 filles à la maison, au-delà du côté santé de la chose (on en parle des produits chimiques toxiques dans les protections périodiques ??? C'est pas un scandale, ça ???), on peut y trouver un intérêt financier, aussi !
Je trie mes déchets, évidemment. Poubelle jaune et poubelle bleue. Pas de compost, on est en maison-appart (sans jardin, quoi). Je sais bien qu'il existe des compost d'intérieur, faut que je me penche sur la question... Mais les vers, euh...
Je recycle le verre, et dès que possible, je privilégie les contenants en verre (pour les jus de fruits, les sodas, les haricots verts...).
Je prends quelques trucs à la boutique en vrac Day by day. J'y vais avec mes bocaux, et je les remplis de farine, de maïzena, de sucre, de noix de cajou, de chocolat en ptits palets, d'amandes etc. Sans oublier le vinaigre blanc, donc, le savon liquide.
On va au marché dès qu'on peut le dimanche, faire le plein de légumes pour la semaine. Je recycle les petits sacs en papier pour y mettre les goûters des filles à l'école, ou même pour congeler des morceaux de courge, de poireaux.
J'essaie de limiter notre consommation de viande. C'est difficile parce qu'on adore ça et j'entends souvent "et avec, on mange quoi ?" quand je propose des féculents/légumes. Comme si un repas sans viande était incomplet.
Depuis cet été, par un hasard indépendant de notre volonté, nous n'avons plus de voiture. On n'en a pas racheté pour le moment, et on se pose la question sérieusement... On a la chance de pouvoir tout faire à pied, la voiture ne nous sert que pour les temps de loisir (week-ends et vacances, en gros) mais jamais la semaine. Donc par la force des choses, les allers-retours à la danse et autres activités, on les fait à pied ou en vélo. S'il pleut ? On prend des parapluies et on met nos capuches !
On a mis un stop-pub sur notre porte. Enfin 3, pour être plus précise ! Les filles en ont chacune dessiné un ! Et je dois reconnaître que quand on en a pas, c'est fou les publicités qu'on peut nous refiler, sérieux...
Je préfère maintenant m'acheter des fringues fabriquées en Europe, qui vont tenir longtemps, plutôt que des fringues "jetables". J'y mets plus cher, mais j'essaye aussi d'acheter moins... Pour les filles, Anita et Maïté surtout, j'avoue que je vais encore chez Zara et H&M, parce qu'elles ne vont pas les porter très longtemps... Je réutilise beaucoup les vêtements des plus grandes pour celles qui suivent, même si la plupart du temps, ils sont assez abîmés, parce qu'elles les portent beaucoup.
On gère nos restes du mieux qu'on peut : avant de nous servir à table, je mets deux côtés une ou deux portions pour les midis au boulot. On prépare nos menus à l'avance, pour avoir une liste de courses au plus juste (et ça enlève un poids tous les soirs, quand c'est calé à l'avance, crois-moi !), mais on ne met rien pour les week-ends : ça permet de soit finir les restes, soit laisser une part à l'improvisation.
Je fais toujours des grosses quantités de soupe, et je conserve la fin dans des bocaux au frigo pour un soir dans la semaine.
Je fais des gâteaux toutes les semaines. Pendant un temps, j'ai fait tous les goûters maison. Les filles doivent apporter le leur à l'école, ça en fait un certain nombre. Sauf que régulièrement, Maïté-la-relou revenait avec un gâteau-fait-avec-amour à peine croqué, elle n'y touchait pas. Bon, j'en fais pour les dimanches et les mercredis, la plupart du temps, et si seulement 1 ou 2 sur 3 en mangent, je me dis que c'est déjà ça.
Je n'ai pas de sopalin chez moi. C'est typiquement le truc que tu utilises quand tu en as, et dont pourtant tu pourrais te passer à chaque fois. Une éponge, un torchon, il y a toujours un moyen de contourner l'essuie-tout !
J'achète mes baguettes de pain "sans le papier", ma boulangère a maintenant l'habitude et le rajoute à chaque fois, "sans le papier, hmm ?...". Bingo.
J'essaye d'avoir le reflex de demander "sans paille" quand je prends un verre dans un bar. Je n'y arrive pas souvent, j'oublie et pouf, j'y pense quand on pose mon verre sur la table.
Je fais attention aux conditionnements : pas de suremballage si je peux. Je me fais souvent la remarque que c'est un peu dingo, parfois, tout ce plastique, ces cartons qu'on nous propose. Sans dec.
J'emballe tous les cadeaux que j'offre dans du papier journal, ou dans du tissu joli. Ça fait toujours son ptit effet.
J'ai fabriqué pour les filles des sacs à cadeaux, que l'on remplit pour les anniversaires ou Noël. J'avoue que je me trouve bête de ne pas les avoir fait plus tôt...

Je le disais, il y a des choses, je ne suis pas sûre d'y arriver...
Je me dis par exemple que je pourrais passer aux mouchoirs en tissu. J'ai le souvenir de ceux de mon grand-père, à carreaux. Si l'idée des serviettes hygiéniques lavables ne me dégoûtent pas, pourquoi ça, ça me plaît moyen ? Peut-on en conclure que je préfère le sang à la morve ?!?
Le compost aussi.
Les cadeaux de seconde main. Je n'ai pas du tout le réflexe d'acheter d'occasion. C'est fou, mais je ne suis pas adepte du bon coin, du tout, je n'y vends rien non plus (quand je trie mes vêtements, je donne beaucoup). J'ai du mal à offrir quelque chose de déjà utilisé... Pour les meubles et la vaisselle, ce genre de choses, oui, je trouve mon bonheur en brocante, par exemple. Mais les fringues, les jeux, bof...

Il y a des points sur lesquels j'aimerais m'améliorer.
Les repas végétariens.
Trouver une AMAP pas loin.
Aller plus loin sur moins acheter.

C'est loin d'être parfait. Ça tombe sacrément bien : la perfection, ça m'ennuie !

Et toi ? Tu en es où ?

25 novembre 2018

40,99

La semaine dernière, j'ai eu 41 ans.

L'occasion était trop belle de fêter mes 40 ans pas encore arrosés. Ben oui, pile 2 jours avant mes 41 ans, il était temps !

Et c'est comme ça qu'on a invité tous nos amis, de tous horizons, pour fêter avec moi mes 40,99 ans.
(Tu peux vérifier, 363 : 365, ça fait 0,99 ENVIRON)

C'était génial. Voir tout le monde (ou presque ; il y avait des absents) ensemble, réuni pour et autour de moi, à faire la fête, se mélanger (un peu). J'ai adoré.
Je n'ai aucune idée de combien on était... Entre 100 et 150 ? Paye ta grande fourchette.

Pour l'occasion, on a éjecté les filles de la maison, et on a pu accueillir mes copains de colo, qui ont dormi à la maison. J'avoue que le lendemain de soirée, à prendre le petit dej autour de notre grande table en bois, ça m'a bien émue aussi.
Mes copains de fac étaient là. On ne s'était pas vus depuis 3 ans et demi ! Pourtant, on s'aime beaucoup, on passe de bons moments ensemble. Alors pourquoi on se voit pas plus souvent ??? Hein ?!???
Des collègues. De mon ancien et de mon nouveau collège.
Des parents de copains des filles.
Mes amis "de Nantes" (qui habitent La Rochelle, Rennes, Vannes, cherche pas).
Nos potes de Paris, plutôt copains d'école de commerce d'Abibi, mais que j'aime beaucoup.
Mes frangines et mes beaufs, mon beauf et ma belle-soeur.

On avait privatisé le bar d'un copain, dans Nantes, pour accueillir tout le monde. Si tu veux mon avis, une soirée dans un bar pour réunir des gens qui ne se connaissent pas, c'est idéal. J'ai parfois pris un peu le temps de regarder autour de moi, et j'ai vu des copains à moi, d'univers différents, éloignés géographiquement, qui parlaient ensemble. J'ai adoré.

J'avais lancé le thème des motifs. Il y a eu débat : quelle est la différence entre motif et imprimé ?!?
Aucune, si tu veux mon avis, et les fleurs se sont mélangées aux carreaux, les tâches léopard se sont trouvées face aux traits. Un beau n'importe quoi. J'ai adoré.

On a demandé un PAF de 5 € à chacun, on a mis au bout pour que chacun ait un verre et de quoi manger (amuse-bouches et plat). Après, chacun a pu consommer ce qu'il voulait, puisqu'on était dans un bar.
J'avais commandé une énorme tarte au citron meringué et avec mon beau-frère, on avait fait des gâteaux au chocolat. En forme de 40,99 et à motifs. Évidemment.

La soirée a commencé à 19h, on est sortis du bar à 2h, on a fini avec les plus courageux chez nous vers 6h et quelques.

Et puis, meringue sur la tarte, j'ai été gâtée. Abibi avait lancé une cagnotte, et avec les sous récoltés, j'ai pu m'offrir un appareil photo. Le vieux reflex de mes 30 ans, puni de randonnées parce qu'il pèse le poids d'un âne mort, commençait à montrer des signes de fatigue (enfin il ne s'allume plus depuis quelques mois...). J'ai donc investi dans un bridge Olympus, il est beau, il est petit, il a le wifi intégré, je suis joie et gratitude.

J'ai toujours adoré les anniversaires, sans doute parce que je suis jamais seule pour les savourer. J'aime qu'on me le souhaite, qu'on me le chante, qu'on ait une pensée pour moi ce jour-là. Je souhaite toujours les anniversaires des autres, j'ai une mémoire assez dingo en anniversaires, je crois, et j'aime qu'on me rende la pareille.

Vraiment, ces 40 ans, on peut dire que je les ai adorés !

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Vivement l'année prochaine, non ?...

8 novembre 2018

Notre parenthèse bretonne

J'aurais pu intituler ce message : "la loose de la randonnée".

Parce que oui, je crois qu'on peut l'avouer, on a la loose de la randonnée. Ou un certain penchant pour ne pas trop regarder avant où on va aller...
On va dire qu'on improvise pas mal, hein !

En tout cas, pour ce week-end prolongé, Abibi a pu poser son vendredi. Après plusieurs déplacements sur le début de nos vacances, on était bien contents de pouvoir passer du temps tous les 5.
On avait envie de prendre l'air. On s'est décidé pour la Bretagne, cette région merveilleuse qui a le mérite d'être à deux pas de chez nous.
Le mercredi soir, vers minuit, on a trouvé une petite maison à Plounéour Menez, en plein milieu des Monts d'Arrée sur AirBnB (improvisation, hmm ?.... dernier moment, ça c'est sûr ! coup de tête, sans aucun doute !..).

On a passé deux petits jours bretons très jolis. Le soleil a brillé, et il a fait froid : un temps automnal comme je les aime !

Je ne connaissais pas cette partie de la Bretagne, et c'est aussi étonnant que splendide. Et je pèse mes mots.

Jeudi, en arrivant, on s'est arrêté à Huelgoat. Au milieu de la ville, un sentier où vivent très certainement des fées et des lutins, et leurs copains les farfadets. En tout cas, il y a une pierre chancelante qu'Abibi et Anita ont réussi à faire bouger !

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Vendredi matin, réveil sous le soleil, on est partis se promener vers midi.

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Mes fifilles sur le toit du monde de la Bretagne (c'est pareil), à 385 m d'altitude.

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(On avait emmené un pique-nique, ouf !)

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Oui, je sais, ça fait beaucoup de photos. Mais je n'ai pas pu choisir !

Bon, et puis il faut dire qu'on a eu le temps de prendre des photos, puisqu'on s'est évidemment trompés de chemin (Roc'h et Roc'h An Teuz, c'est presque pareil, non ?!???).
Au lieu de marcher 3 petites heures, on a marché... plus de 6 heures.
Au lieu de faire 14 km, on a fait... presque 25 km.
Sans oublier qu'on s'est fait agresser par des abeilles (j'te jure qu'on les a pas embêtées, pourtant ! On savait même pas qu'elles étaient là !!!), Anita s'est même fait piquer deux fois (on sait donc qu'elle n'est pas allergique, et c'est pas dommage !...).
Ce moment où on s'est rendu compte qu'il ne nous restait pas 20 minutes mais 1h44 avant de retrouver la maison fait partie de mes plus grands moments de solitude.

Mais tu me croiras ou pas, les filles n'ont pas ralé. Elles ont marché sans rechigner, elles ont été très courageuses et d'une compagnie très agréable, et cette mésaventure nous a permis de voir le coucher de soleil du haut du plateau.

Une merveille.

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Et pourquoi pas, dis ?
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