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Et pourquoi pas, dis ?
15 avril 2015

Mardi 14 avril 2015

Mardi 14 avril, je me suis réveillée dans une chambre baignée de soleil. Il était 9h, heure à laquelle j'ai entendu les pas de Maïté sur le parquet, tic tic tic, tandis qu'elle rejoignait Anita dans son lit (sa nouvelle lubie). Je ne me suis pas levée tout de suite, j'ai laissé mes filles jouer un peu, et Abibi, en congé lui aussi, a fini par sortir du lit pour changer une couche et préparer le ptit dej.

Mardi 14 avril, Rosalie a tenté de me mentir mais a échoué. "Non, je ne sais pas où est l'ordinateur, maman ! Non, je n'y ai pas joué, là". Pour finalement venir m'avouer 7 minutes plus tard, qu'effectivement, elle y avait joué quelques minutes, mais que comme elle savait que je dirais non, elle a préféré ne pas me demander. Je ne sais pas si j'ai bien fait, mais ça m'a fait rire (et zou, encore une occasion de lui montrer que je finis toujours par connaître la vérité quand elle me la cache...) (pourvu que ça dure!....).

Mardi 14 avril, Anita et Rosalie ont mis les shorts que je leur ai acheté hier chez C&A, et Maïté est partie à la crèche avec un bermuda noir (de garçon) qui lui donne un look trop drôle. Quand à moi, j'ai enfilé mon nouveau pantalon rouge, avec mon nouveau tee-shirt blanc avec des rayures rouges et bleues, celui qui est décolleté en V dans le dos, et j'ai ressorti mes Birkenstock du placard. Tu le connais, le bonheur des doigts de pied à l'air après des mois de chaussettes?

Mardi 14 avril, j'ai été à Studio 54 avec Rosalie, pour faire vérifier la cicatrisation de ses piercings d'oreilles. Comme ça fait un peu plus d'un mois, on a pu changer les prothèses pour des boucles en acier chirurgical certes, mais un peu plus fun. Elle a choisi des ronds avec un damier noir et blanc dessus. La classe.

Mardi 14 avril, on a sorti nos vélos pour aller tous les 4 (Maïté étant à la crèche, si tu suis bien) pique-niquer au parc. Au menu : salade de pâtes, sandwich jambon/savora, carottes à croquer, chips et bananes. Les filles ont joué au ballon, nous on s'est allongés pour bouquiner, en se servant d'oreiller en alternance.

Mardi 14 avril, il a fait une chaleur incroyable, ça sentait l'été, et on n'a pas tout de suite compris pourquoi Rosalie ne voulait pas quitter son sweat à capuche. "Non, ça va, il fait un peu froid à l'ombre". "Mais non, j'ai pas envie de l'enlever. Parce que". "Non, je ne veux pas". Et puis finalement, on a deviné: ce n'est pas tant d'enlever son gilet, qui la chiffonnait, c'est plutôt qu'on voie qu'elle a de la poitrine. Quelques larmes ont été versées ("j'avais pas envie d'avoir des seins MAINTENANT, j'aurais préféré plus tard, comme les autres"), quelques inquiétudes ont été écoutées ("je comprends, c'est pas facile de voir son corps se transformer"), quelques mots de réconfort ont été dits ("personne ne va se moquer de toi parce que tu es très belle, en grande fille qui grandit") et des câlins de force 4 ont été faits ("tu sauras te défendre, t'inquiètes, je te transmets du courage"). Et le gilet a été posé.

Mardi 14 avril, j'ai fini la lecture de Flow, qui se déguste, vraiment. Et comme il se termine par un article sur les projets sur 365 jours, j'y pense. Je me demande quel pourrait être ce projet pour moi. Moi qui peine à aller au bout des choses le plus souvent, même si je me soigne (remember la couture, le régime, ce blog), je trouve l'idée exaltante, mais encore faut-il trouver LA bonne idée. Une idée?...

Mardi 14 avril, Abibi a bricolé une étagère devant une des fenêtres du salon, pour dégager la mini-cuisine (un jour, je te parlerai de cette mini-cuisine toute mini que je sais pas comment on fait pour ne pas craquer) et y mettre nos plantes pas encore mortes. Il a aussi posé une étagère -penchée- dans notre mini-entrée (un jour, bla bla bla).

Mardi 14 avril, nous avons installé la slack-line pendant une heure sur un coin d'herbe tout près de chez nous, le long du cimetière. Et tous les enfants qui sont passés à côté ont voulu essayer. Normal.

Mardi 14 avril, Maïté a encore eu des bonbons pour l'anniversaire d'un copain de la crèche. Elle les a encore partagés avec ses soeurs.

Mardi 14 avril, j'ai posé mon véto pour qu'Abibi aille répéter avec son groupe. Je ne le fais jamais, c'est pas mon genre, mais là, trop c'est trop. Il faut dire que la veille, lundi 13 avril, il avait baston, et que le lendemain, mercredi 15 avril, il partait pour 3 jours et 2 soirs à Paris. Alors bon, hein, faut que ça tourne aussi.

Mardi 14 avril, j'ai donc dîné avec ma famille -hachis parmentier et salade verte- avant d'enfourcher un bicloo pour rejoindre deux copines en terrasse pour boire un verre. J'ai pris une Despe, là, dans le soleil couchant (même si ça coûte 5 points WW). Nous avons, comme d'habitude, abordé un tiers des sujets dont on voulait parler, mais on a quand-même réussi à discuter. De fidélité dans le couple, d'épanouissement personnel, de changement de cap professionnel, des vacances d'été. Des enfants, hinhin, forcément.

Mardi 14 avril aura été une belle journée ensoleillée.

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