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Et pourquoi pas, dis ?
29 mars 2016

La vie est une course

Depuis quelques mois, la vie est une course. On enchaîne les semaines sans les entir passer, en serrant les dents, en essayant de tout faire tenir sans rien oublier ; BREF : la vie est une putain de course.

J'avoue que je ne sais pas trop faire autrement, pour être honnête, et je m'impose aussi des choses qui ne me simplifient pas toujours la vie.
Par exemple ?


Je m'oblige à corriger les contrôles de mes élèves pour le cours suivant. Si je me débrouille mal et que je récupère 5 paquets de copies le même jour, ben tant pis pour moi. Je détestais, enfant, attendre des semaines avant d'avoir une note, ça n'avait pas de sens, ce résultat qui tombe longtemps après l'évaluation. Alors j'ai appris à corriger vite, et mes élèves apprécient, je crois.

Je remplis mon contrat de maman d'élève, en faisant toujours un gâteau pour les ventes à l'école. Tu sais, le gâteau que TU fais et que TU achètes ensuite ? C'est ma contribution, je ne peux pas m'investir comme représentante de parents, alors je participe comme je peux à la vie de l'école. Mais des fois, tu as déjà 5 paquets de copies à corriger ET un gâteau à faire.

Je fais en sorte que mes filles ne manquent pas leurs activités. Cela me donne des noeuds dans le ventre, parfois, surtout si je suis seule dans le noir, et des allers-retours casse-la-tête, mais je trouve que quand on s'engage à la danse, la chorale, le cirque, avec des spectacles collectifs à la clé, sauf si on est malade, c'est normal d'y aller. Les filles n'ont pas à pâtir de nos rythmes de fou, non ?

Bon, voilà, il y a sans doute d'autres exemples, enfin peu importe, la vie -qui est une course- est faite de contraintes, quand tu travailles, ou quand tu as des enfants. Alors quand tu as travailles et que tu as des enfants, ben...

La semaine dernière, Abibi est parti du lundi 5h34 (ouch, le réveil qui pique) à vendredi 17h12. Une éternité.
Lui à Paris, moi à Nantes, loin mais réunis par la course folle.
C'est forcément ce genre de semaine que j'ai des conseils de classe ; des copines malades, tu sais, celles qui devaient me dépanner ? ; un gâteau pour l'école ; la maîtresse de Maïté absente toute la semaine ; 24 copies de brevet blanc à corriger ; la piscine qui commence pour Anita à l'école, le même jour que son cours hebdomadaire (coucou le deubeul sac à préparer !..) ; la fiche navette n°1 pour l'entrée de Rosalie à signer, super important ; la grève de cantine et de garderie en maternelle ; un conseil de discipline...

Vendredi soir, à bout de souffle, on s'est à peine retrouvés avec Abibi qu'on s'est couchés, avant 23h. Ce qui n'arrive JAMAIS, pour ainsi dire (enfin la dernière fois, je devais avoir 11 ans et demi) (oh, ça va, j'exagère si je veux !).
Une bonne nuit, et ça repart !

Heureusement, on s'était prévus un week-end ressourçant, ouf, et ça a été le cas !...

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