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Et pourquoi pas, dis ?
17 août 2016

14 août

C'est une date spéciale pour nous. J'en ai déjà parlé ici. Mais je n'ai pas tout dit...

14.8.1993, au siècle dernier, donc (!..), tout a commencé. C'est le premier jour du reste de ma vie, pour reprendre une expression que je trouve bien jolie.
J'étais toute petite, je n'avais pas encore 16 ans, et je ne savais pas que je vivais un des jours les plus importants de ma vie. Sans exagérer !
Ce jour-là, avec Abibi, on s'est regardés (transpercés du regard, pour être plus exact), et on s'est embrassés.

Je ne pouvais pas non plus imaginer que 23 ans après, je penserai toujours à ce moment magique avec des étoiles dans le ventre et des papillons dans les yeux (ou l'inverse). Non, rien ne pouvait laisser présager que nous serions encore ensemble.
On n'a pas fait exprès. Pour ainsi dire.

Comme Abibi n'est pas un champion des dates, quand on a décidé de se marier, j'ai proposé qu'on le fasse le 14 août. Hop, en une seule date, on pouvait fêter notre anniversaire de rencontre ET de mariage (pas con, tavu).

14.8.2002, on s'est mariés.

En 2002, bon, le 14 août tombait un mercredi. Okay, je sais, je sais, c'est pas bien arrangeant pour les gens... Mais on a quand-même réunis 200 des personnes qui comptent le plus pour nous (et encore, il en manquait !), et on a réussi à faire une belle fête.
On avait loué une maison à Bourgneuf-en-Retz, pour toute la semaine, en mode camping-pour-qui-veut, si bien que la veille de dire oui (le mardi soir, donc, si tu suis bien), on a fait un apéro pré-mariage à 150, et c'était bien.
(Et ça a repris dès le lendemain de la fête à proprement parlé).

Le jour J, on avait rendez-vous à 15h à la mairie de Nantes, où nous attendait un ami de la famille adjoint au maire (comme la vie est bien faite).
À 14h30, Abibi était encore en caleçon en train de lire One Piece, pendant que je me débattais avec ma robe pour l'enfiler sans défaire ni ma coiffure ni mon maquillage. Ouais, on est un couple rebelle : on s'est préparés ensemble.

Je me souviendrais toujours de cette vague d'émotion qui m'a littéralement submergée quand j'ai vu tous ces gens que j'aime qui avaient fait le déplacement rien que pour nous (oui, je sais, j'en avais vu un paquet la veille au soir - c'est bien, tu suis - mais là, ils étaient tous beaux et belles ! Exprès pour nous !). C'est fou-fou, quand on y pense.

Ce fut une journée dingo. Un lâcher de ballons. Des tas de chansons, sketchs, danses. Des mélanges improbables. Une ouverture de bal presque réussie. Magique.

Mais ce 14 août ne vient en aucun cas écraser dans ma mémoire son prédécesseur du siècle dernier. Je les aime tous les deux pour plein de raisons, et j'aime aussi chacun des 14 août de chacune de ces 23 années.

Pour cette fois, on n'était pas seuls. On a aussi fêté les 94 bougies de Mamie Marguerite. Deux très bonnes raisons de ne pas se laisser abattre et de se régaler de ceviche et de langouste, ou de foie gras et de truite. Comme on veut.
Cette année, on l'a passé avec un de nos témoins. Il nous a même offert un cadeau : chacun un couteau pour, je cite, "affronter ensemble l'adversité". J'ai donc appris à cette occasion la tradition de la pièce offerte en échange d'un cadeau de couteau. J'étais apparemment la dernière sur terre à ne pas la connaître, mais faut dire qu'on ne m'avait jamais offert de couteau, alors bon !...

WP_20160814_007

14.8.2016
(le décolleté, c'est cadeau !)

Mon amoureux, je nous souhaite encore un tas de 14 août ensemble, parce que décidément, la vie avec toi est vraiment jolie !...

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