WW : ce que je continue

Salut, salut,

Je voulais consigner ici mon chemin de vie, enfin je ne sais pas comment appeler ça exactement, mais faire un petit bilan de mon rapport à la balance.

Pour mémoire, je me suis inscrite sur WW en janvier 2015, soit il y a presque deux ans. J'ai rentré consciencieusement mes points pendant 11 mois et demi (j'ai jamais trop aimé les comptes ronds), avec un bilan final de - 12,8 kg.
*fierté*

Depuis, je dois avouer que j'ai repris environ 2 kg. Aujourd'hui, ma balance affiche -10,6 kg par rapport à janvier 2015 (mais ce poids fluctue en fonction du moment de mon cycle où je me pèse, si si).

Tu sais quoi ? Je trouve ça pas mal du tout. J'ai la sensation de me stabiliser à mon poids de moi que je suis bien avec.
(hum hum).

Weight Watchers m'a appris à bien manger. J'ai pris des habitudes qui sont devenues des réflexes et que je fais sans y penser.
Par exemple, je ne bois plus JAMAIS de jus de fruits industriels le matin. L'orange est mon amie, et ça, je ne reviendrai en arrière pour rien au monde. Quand je pense que la moi d'avant buvait 2 à 3 verres (!) chaque matin, je n'en reviens pas.
Je fonctionne aussi beaucoup par compensation. Si je sais que je vais avoir du mal à gérer le contenu de mon assiette, ou qu'une soirée festive se profile, je mange moins ou des choses pas chères en points avant et après.
Je continue à compter "à la louche" les points de ce que je mange, sachant que je ne pesais rien quand j'étais inscrite et que c'est VRAIMENT à la louche (enfin à la petite cuillère, ce serait mieux ^^). C'est mon garde-fou.
Je ne goûte pas. Parfois une banane, mais pas plus. Je n'ai pas mangé de Pims depuis... Pfiouiouioulle ! Un bail ! Ce qui relève de l'exploit quand tu sais d'où je pars.
J'essaie de continuer le sport. Voilà un des trucs que j'ai bien aimé avec WW : si tu bouges ton cul corps, tu gagnes des points. Alors j'avoue avoir davantage de mal à caler de la gym dans mon emploi du temps cette année, parce que j'ai beaucoup de boulot (la réforme sa race), mais j'y vais au moins une fois par semaine. C'est déjà ça. Et je prends moins ma voiture (le mercredi aprèm, je fais pédibus, et mine de rien, je marche pas mal). Ah et je me suis remise à la danse, aussi ! Faut dire que c'est un cercle vertueux : plus tu perds du poids, plus c'est facile de faire du sport, et plus tu sculptes ton corps, et plus tu as envie de ne pas tout gâcher en reprenant du poids...
Je monte sur la balance une fois par semaine. Pas plus, parce que ça ne sert à rien, et une semaine, c'est suffisant pour rectifier le tir si les chiffres que j'y ai vus ne m'ont pas plu.
Je me restreins sur le fromage. J'en mange, mais beaucoup moins qu'avant. C'est très gourmand en points pour une quantité pas énorme. Faudrait que j'en mange plein pour être repue, et ça, c'est pas possible. Donc je savoure des petits morceaux par-ci, par-là, mais plus systématiquement.

Je ne me dis plus jamais que "oh, ça va, ce n'est pas grave, hein, je peux bien me faire plaisir !...". J'ai toujours en tête les efforts que j'ai du faire pour en arriver -enfin- là, et je ne veux pas tout gâcher par manque de volonté. Ce que je veux dire, c'est que j'ai conscience que TOUTE MA VIE, je vais devoir me maîtriser. Faire attention.
Et ça ne m'embête pas du tout, parce que comme je l'ai dit plus haut, si j'ai la sensation d'avoir abusé, hop, je compense ensuite. Ce qui fait que je n'ai pas de frustration. Il y a des gens qui n'ont pas besoin de se prendre la tête sur ce qu'ils mettent dans leur assiette, je les jalouse un peu, parce que j'ai un rapport à la nourriture un poil compulsif. Moi, je fais plutôt partie de la team "l'idée même de manger un gâteau me fait grossir". Alors voilà, je DOIS vérouiller ma pensée, en quelques sortes.
Évidemment, la notion de plaisir est méga importante. Et moi, mon plaisir, je le trouve dans chaque bouchée que je mange, en sachant qu'elle ne me bouffera pas (ah ah) la vie après. Je ne savoure plus du tout quelque chose dont je sais que je vais le regretter après. C'est en ça que je ne me dis plus que ce n'est pas très grave.
Je connais trop le glissement du "c'est pas très grave" au "foutu pour foutu !...".
(Je te vois sourire, tu sais donc de quoi je parle !!).
Je mentirai si je disais que c'est si simple que ça. Mais vraiment, je ne reviendrai en arrière pour rien au monde.

Je me connais mieux, je connais mes limites, mes défauts, et je compose mieux avec.

Peut-être que ça aurait marché avec un autre régime que WW (je n'ai pas d'actions chez eux !), mais j'ai l'impression que c'est cette façon-là d'aborder les choses qui me convient à moi.

Plaisir - pas de culpabilité - être raisonnable - ne pas écarter d'aliments en particulier - prendre son temps.

ps : par moment, je me sens encore fragile. C'est fou.